Nouveauté [Podcast] Se lancer en franchise avec Aviva
Se lancer en franchise

Répar’stores : Vers toujours plus de durabilité

Créée en 2009 pour réparer des volets plutôt que d’en installer des neufs, la marque Répar’stores que l’on doit à Roger Varobieff, père du dirigeant actuel, cumule désormais 230 franchisés, et ne compte pas s’arrêter là ! Notamment au vu de la demande grandissante des consommateurs en quête d’économies d’énergie.

Saviez-vous que la France compte plus de volets roulants que d’habitants ? “En 2009, on en comptait 65 millions, contre 75 millions aujourd’hui, dont la moitié manuels.” Un constat qui réjouit Guillaume Varobieff, codirecteur général de la franchise Répar’stores et son associé, Yoann Guichard. Car depuis la création de l’enseigne en 2009, les devis clients se sont accrus. La stratégie initiale de la direction ? Créer une offre inexistante sur le marché au départ et l’étendre aux quatre coins de la France via le système de la franchise. 

C’est mon père, Roger Varobieff, qui, via son entreprise de menuiserie, Eurostores, spécialisée dans les stores d’intérieur et volets roulants, s’est rendu compte que ces produits étaient toujours remplacés, mais jamais réparés. Mon ami et futur associé, avec qui j’étais en fac de droit pour devenir notaire à l’époque, m’a ensuite suivi dans ce projet. Une première centrale d’achats est née, jusqu’à nos deux premières franchises à partir de 2010, à Agde et Avignon”, raconte Guillaume Varobieff. 


Depuis, le réseau a franchi le cap des 230 franchisés (avec 400 véhicules en activité) qui réparent directement à domicile, et en majeure partie, des pièces détachées. “Ils interviennent dans la partie motorisation du volet roulant, qui est le second pan de l’activité, sinon l’installent ou le remplacent. L’enseigne fait aussi dans la domotique, en proposant des stores avec télécommande ou gérés via une application.” Et ce dernier d’ajouter : “Nous sommes aussi capables de créer des scénarios chez le client, sur la base de certaines données, pour identifier la partie du foyer la plus exposée et pouvoir répondre à tous les besoins, qu’il s’agisse de gagner en fraîcheur ou d’éviter la déperdition de chaleur. Ces solutions sont les premières choisies par les propriétaires pour réaliser des économies d’énergie. C’est d’ailleurs ce changement de paradigme, entre RSE, seconde main et réparabilité des biens, qui a ancré la marque dans son temps et l’a rendue résiliente.” 


Une ouverture sous 4 mois


Une résilience non seulement incarnée dans l’offre client (adressée à 85 % de particuliers locataires/propriétaires, contre quelques bailleurs sociaux), mais aussi dans son modèle économique à moindres frais. Les franchisés n’ont besoin que d’un local bureau/stockage pour démarrer, et non d’une agence physique (ERP), pour couvrir une zone d’au moins 100 000 habitants. De plus, “on ne cherche pas de profil type. Ni même de personnes diplômées d’un CAP menuiserie ou autre. La grande majorité des franchisés chez nous ne sont même pas issus du domaine ! Ce qui explique aussi pourquoi nous avons un centre de formation certifié Qualiopi. En réalité, il faut surtout être manuel et avoir un apport de 5 000 euros pour démarrer. Le véhicule n’est pas inclus dans l’investissement initial, le franchisé le finance par un crédit-bail. Il arrive clés en main chez lui pour ne pas perdre de temps au lancement. Véhicule que le franchisé peut ensuite racheter”, précise le dirigeant. L’enseigne assure aussi une ouverture “sous 4 mois en moyenne. Avec des nouveaux entrants qui sont ajoutés au site national avant la fin de leur formation pour avoir des clients dès le lancement”. 

Car si Guillaume Marie, qui a démarré à Bordeaux, dans le secteur nord de la ville, en 2012, s’inquiétait de ne pas être issu du domaine au départ (ex-commercial dans le sport), il a depuis atteint son seuil de rentabilité. “Si la première année, le chiffre d’affaires réalisé était en dessous du prévisionnel, je me suis entre-temps associé à deux autres franchisés. Nous tous réunis, salariés inclus, sommes 17 à couvrir 5 secteurs sur une même ville !” Idem pour Joël Baholet, situé à La Baule/Saint-Nazaire depuis 2015, qui a “pu recruter un salarié au bout de deux ans et demi, avec maintenant 4 techniciens pour 5 camions en activité. Pour 800 000 euros de CA actuel. J’aurais sans doute mis 25 ans à les réaliser à mon compte.”

Allez plus loin

Lisez la suite dans l’Officiel de la Franchise n°234 d’octobre 2023

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