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Ouvrir un bar en franchise : découvrez le concept atypique du Levrette Café

Sur un marché de la bière très concurrencé, l’enseigne Levrette Café, créée par les fondateurs de V and B, (cave et bar) n’hésite pas à déployer les grands moyens pour attirer clientèle et investisseurs et à casser les codes du bar d’ambiance traditionnel. Cocktails, animations en point de vente, stratégie de maillage, Basile Bréhin, directeur franchise des deux enseignes chez V and B Groupe, nous dévoile tous les projets du réseau.

Après le succès du concept V and B (cave et bar), créé en 2001 par Jean-Pierre Derouet et Emmanuel Bouvet (275 unités à date, dont 240 franchisés et 35 magasins intégrés), a petit à petit émergé « Levrette Café », un concept de bar à l’ambiance décalée, qui a vu le jour en 2016. “Le nom osé vient d’ailleurs d’une des bières marketées par V and B ; produit qui a lui-même été décliné ensuite et qui se vend aujourd’hui via divers canaux de distribution”, nous raconte Basile Bréhin, directeur franchise des deux enseignes chez V and B Groupe. “Le concept a ensuite pris forme sur la base d’un défi : accueillir la clientèle au-delà des heures de fermeture de nos caves V and B. Et continuer ainsi la suite de la soirée, mais sous un autre concept, celui de Levrette Café. Nous misons sur une offre complémentaire de boissons”, complète la direction qui recense aujourd’hui 10 Levrette Café dans l’Hexagone, dont 6 en franchise. Et plus de 4 000 références de bières (dont références artisanales brassées en propre sur le bordelais Saint-Emilion).

La clientèle peut donc affluer de 17 h à 2 h du matin pour siroter des cocktails, y compris un cocktail du mois, quant à l’inverse, nous servons très peu ce genre de produits au sein des établissements V and B. D’où cette complémentarité de l’offre, précise Basile Bréhin. Tout en sachant que la centrale d’achat et l’école de formation interne du groupe, la V and B Academy, sont communes aux deux enseignes. Avec plus de 800 élèves qui y passent tous les ans”.

Théâtraliser les lieux

L’ADN du concept, donc ? Miser sur l’animation continue du point de vente (par les franchisés) pour inspirer la clientèle à franchir le pas de la porte. “Nous faisons des soirées à thème, comme l’Oktoberfest, la Saint-Patrick, les chansons des années 90, ou encore des soirées mexicaines. Comme on le faisait déjà sur les unités V and B, mais de façon plus amplifiée désormais, détaille le dirigeant.

Pour cela, met en avant ce dernier, “l’équipe du franchiseur adresse des kits thématiques au franchisé, sur un thème en particulier, imposé mensuellement. Le tout en complément de la mise en place de jeux concours pour animer le réseau. Ce pourquoi le franchisé n’est pas seul pour organiser ces évènements. D’autant que nos établissements ont une capacité d’accueil d’environ 200 à 400 personnes”.

L’autre atout de l’enseigne consiste aussi à n’ouvrir que dans des lieux atypiques, compris dans des superficies allant de 300 à 600 m². “Si à Nantes nous sommes situés sur une barge de bateau, nous nous intéressons aussi à d’anciens garages de centre-ville, comme à des lieux désaffectés à réhabiliter. Pourquoi pas même une ancienne piscine ou un ancien bunker ! L’important, c’est de dénicher des lieux insolites par leur architecture et empreints d’histoire !”, admet la direction qui assume son identité “barrée”. Et prévoit même d’investir “un ancien cinéma qui pourrait être réhabilité en restaurant”. Et cette dernière de souligner que “si ce sont les équipes du franchiseur qui effectuent la recherche de locaux pour trouver ces perles rares pour les candidats, celle-ci “reste à l’écoute de leurs idées si leurs locaux collent à notre cahier des charges. D’autant que nous travaillons avec un maître d’œuvre exclusif”.

Trouver des partenaires multisites

Mais ces contraintes, les candidats les connaissent bien, la plupart ayant d’ailleurs ouvert plusieurs unités sous les codes de V and B. Soit pour la direction, des “partenaires qui souhaitent ouvrir une deuxième ou une troisième cave. Voire même devenir multi concept en ouvrant un Levrette Café cette fois-ci. Comme c’est déjà le cas avec notre partenaire de Châtellerault (86)”.

Sur le réseau V and B d’ailleurs, “50 % des franchisés détiennent au moins deux magasins. Sans compter qu’à ce jour, seules deux unités Levrette Café sont liées au V and B de leur même ville. C’est la continuité logique, mais aussi une obligation pour nos franchisés V and B de s’associer avec un porteur de projet qui sera à 100 % dans l’exploitation de l’établissement. Profil qui portera aussi l’intuitu personae; soit un profil soumis à validation par le service recrutement de la tête de réseau”.

Bientôt 10 nouvelles adresses

Enfin, si le concept s’est déjà implanté à Bourges, Bourg-en-Bresse, Evreux ainsi qu’à Grenoble, Bordeaux, et Nîmes (depuis juillet dernier), l’ascension est loin d’être terminée. “Nous avons d’ailleurs 10 ouvertures quasi-sûres pour 2024 ou début 2025, dont une à Saint-Gilles les Bains à La Réunion, décalée à fin février 2024”, estime Basile Bréhin, quand en parallèle V and B ouvre 20 nouvelles unités par an.

Un objectif qui, pour être atteint, se traduit par le recrutement de candidats aguerris. Qui soient, selon les attentes de l’enseigne indiquées sur son site officiel, de ‘bons gestionnaires’ et/ou des managers capables de tenir la cadence en salle. Et que l’enseigne aura formé en amont à la confection de ses cocktails. Dès lors, chacun devra suivre une “formation mixologie dispensée par notre mixologue exclusif, qui rentre dans le package de formation initiale. Mais aussi suivre une formation cuisine sur place, à l’ouverture, dispensée elle, par notre chef Ludovic Le Goardet auprès des équipes du Levrette Café”, précise Basile Bréhin.

700 000 euros de CA espérés

Quant aux modalités d’accès, la direction exige un droit d’entrée à 25 000 euros et un apport personnel d’environ 200 000 euros pour ouvrir un Levrette Café et ce pour 5 ans durant avec des redevances de 5 % du CA. Mais avec elle, la perspective d’atteindre un chiffre d’affaires annuel estimé entre 700 000 euros en première année, jusqu’à 1 million d’euros en troisième année.

Toutefois, “l’apport personnel est aléatoire en fonction des projets. Nous pouvons monter des projets avec 100 K € d’apport. Car je tiens à préciser que les candidats qui manquent d’apport sont les bienvenus aussi. Et que ce n’est pas un point bloquant, complète Basile Bréhin. Nous sommes donc prêts à donner un coup de pouce financier aux candidats qui seraient justes en matière d’apport. Notamment en intégrant le capital social avec un pacte d’associés et un rachat évolutif des parts, avec le fonds de développement du groupe”.

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