Nouveauté [Podcast] Se lancer en franchise avec Aviva
Se lancer en franchise

Nos conseils pour ouvrir une franchise à Lyon

Avec 520 000 habitants en ville et une aire d’attraction de 1,5 million de personnes, Lyon séduit les entrepreneurs grâce à son dynamisme et sa proximité avec la nature. Réputée pour être une terre de franchiseurs, la région lyonnaise voit régulièrement s’épanouir de nouveaux concepts et attire les réseaux comme les franchisés qui souhaitent s’implanter dans la troisième plus grande ville de France.

Classée depuis de nombreuses années sur le podium des villes les plus attractives de l’Hexagone, Lyon est toujours autant prisée par les Français et devrait voir sa population augmenter dans les années à venir. « On projette une augmentation de 8 % du nombre d’habitants dans 10 ans, c’est extrêmement dynamique, confie Nicolas Louis-Amédée, du cabinet Territoires et Marketing. Lyon attire car la ville offre un bon équilibre entre l’activité économique, et la proximité de la montagne, sans être trop loin de la mer non plus. On peut s’évader rapidement le week-end et avoir accès à la nature. Et le rythme est connu pour être plus détendu qu’à Paris, tout en offrant le même niveau de services, de commerces, d’écoles et d’emplois. »

Un cadre idéal selon Ludovic Grosjean, franchisé Simplicicar à Brignais, dans la banlieue ouest de Lyon, pour qui cette qualité de vie promise par la région a été un critère essentiel : « Je trouve que la situation géographique de Lyon est excellente, car nous sommes à une heure et demie des Alpes, et à deux heures et demie du Sud et de la mer. Il y a beaucoup d’entreprises, et un bon pouvoir d’achat. La qualité de vie en Rhône-Alpes est bonne de manière générale, et Lyon est bien desservie par les transports, nous n’avons pas de difficulté à aller chercher des clients à la gare, quelle que soit la ville d’où ils viennent. »

Entreprendre à Lyon

C’est en partie pour le dynamisme économique de la région que Pierre Royer s’est lancé dans l’entrepreneuriat avec l’ouverture d’une boutique La Fabrique Cookies en franchise, le 11 juillet dernier, dans le Vieux-Lyon. Après une carrière de 15 ans dans l’agroalimentaire, il a franchi le pas afin de pouvoir concilier davantage sa vie personnelle et sa vie professionnelle. « Je voulais répondre à un besoin que j’avais, quand j’étais salarié, qui était de voir davantage ma famille, confie-t-il. Ce que je ne pouvais pas faire quand j’étais en déplacement à Paris. »

Habitant à Lyon, il ne se voyait pas ouvrir une franchise ailleurs. Il a alors rejoint La Fabrique Cookies, un jeune réseau qui correspondait à ses attentes. « Il fallait un espace de développement, avec la possibilité de lancer plusieurs points de vente, poursuit-il. L’objectif est d’ouvrir trois boutiques sur Lyon dans les deux ou trois ans à venir. » Pour Pierre Royer, entreprendre à Lyon a aussi d’autres atouts. « L’un des avantages, c’est que nous avons un écosystème entrepreneurial important. Je m’attendais à être seul quand je me suis lancé dans l’entrepreneuriat, mais les autres commerçants sont venus me voir naturellement et m’ont intégré à leur association, raconte-t-il. La partie recrutement a également été assez simple. Nous avons eu 200 candidatures sur l’annonce LinkedIn en une semaine. »

La région Auvergne-Rhône-Alpes est ainsi l’une des plus active en matière d’entrepreneuriat, avec plus de 56 000 créations d’entreprises entre janvier et mai 2024 selon l’Insee. « La région est très large, nuance Nicolas Louis-Amédée. On va avoir des départements d’intérieur très dynamiques, et d’autres plus ruraux où l’on va moins avoir envie d’investir. Mais le Rhône se porte bien. On observe que les gens ont tendance à vouloir ouvrir dans de plus petites villes, car les grandes sont saturées, coûtent cher et il y a déjà tout. Il faut une zone de chalandise suffisamment importante, mais sans trop de concurrence. Dès qu’on s’éloigne un petit peu de Lyon, on trouve plus d’opportunités. »

Notre expert rappelle par ailleurs que, quand on entreprend à Lyon, on ne s’adresse pas seulement aux Lyonnais, mais potentiellement aux personnes qui vivent dans la métropole (parfois appelée le Grand Lyon) : « Il faut imaginer que si Lyon abrite 520 000 habitants, on compte 1,5 million de personnes sur son territoire d’attractivité. On est capable de venir d’assez loin pour consommer à Lyon. »

Le casse-tête du bon emplacement

La localisation du point de vente est en effet cruciale dans une région comme Lyon, où les possibilités sont très nombreuses en fonction de sa cible et de son concept. « On a ouvert nos chakras, on a regardé dans les gares et les centres-villes, confirme Pierre Royer, qui a choisi de s’implanter dans le Vieux-Lyon, un quartier connu pour ses nombreux restaurants et boutiques de glaces et de gourmandises, notamment dans la rue Saint-Jean, artère symbolique de ce quartier touristique. Il y a un flux important de clients dans notre rue. La conception de la boutique fait qu’elle est ouverte sur l’extérieur. À l’heure du goûter et un peu avant, on fait de l’échantillonnage dans la rue. Mais, la difficulté avec le Vieux-Lyon, c’est que cet espace est classé et qu’il faut des permis quand on souhaite faire des travaux. »

Lyon a la particularité d’abriter de nombreux centres-villes et autres zones commerçantes. Trouver son emplacement demande donc une recherche très minutieuse où il faut prendre en compte la cible que l’on vise et l’originalité de sa proposition face à la concurrence. « Évidemment, ouvrir à Lyon intéresse tout le monde, parce que c’est un marché qui a de l’argent et une grosse zone de chalandise, confie Nicolas Louis-Amédée. En termes de volume, il n’y a pas de débat. Mais en termes de proportion par rapport à la population, vaut-il mieux ouvrir dans Lyon même ? Cela dépend si je parle d’un restaurant ou d’une salle de sport, qui va rencontrer beaucoup de concurrence à Lyon. Il faudra donc avoir un concept vraiment original pour se différencier. En revanche, il y a besoin de micro-crèches à Lyon, car il y a du dynamisme, du pouvoir d’achat, des familles, et pas assez de structures d’accueil. Il y a également une demande du côté du loisir. »

Un calcul minutieux que Ludovic Grosjean a appliqué avant de se lancer. Originaire de Haute-Savoie, il a travaillé pendant cinq ans dans la région lyonnaise avant d’ouvrir sa franchise à Brignais, à une dizaine de kilomètres de Lyon : « J’ai eu la chance de trouver un local à proximité de mon ancien travail. C’est une zone où il y a beaucoup de TPE et PME. Étant donné qu’avec Simplicicar nous faisons aussi du leasing pour les professionnels, c’était une belle opportunité de s’installer. La limite, c’est qu’il y a beaucoup de concurrence. » Pour Nicolas Louis-Amédée, la difficulté de l’exercice réside ainsi dans le fait de savoir où s’implanter en fonction de son concept pour toucher la bonne cible…

Allez plus loin

Lisez la suite de ce dossier dans L’Officiel de la Franchise n°244 d’octobre 2024

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