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Le discount et la seconde main au cœur des attentes des consommateurs

Comme en 2022, les consommateurs ont été contraints de trouver des stratégies pout conserver leur pouvoir d’achat en 2023. Enseignes discount, chasse aux promotions, offres et circuits de seconde main, telles sont les tendances qui se dégagent de la seconde édition du baromètre Digital and Payments de BPCE L’Observatoire*, en période d'inflation. 

Continuer à se faire plaisir ? Oui, mais de façon beaucoup plus raisonnée, avec moins d’achats d’impulsion. Comme l’indique en effet le dernier baromètre Digital & Payments de BPCE L’Observatoire publié au mois de janvier, la consommation des Français a stagné en 2023 avec une croissance des paiements effectués par carte bancaire, limités à + 3,6 %. Soit le taux le plus faible mesuré en 5 ans, hormis durant la crise sanitaire du Covid, tout en tenant compte du contexte d’inflation (3,7 % en 2023 selon l’Insee). Pour faire face à la morosité, les consommateurs se sont ainsi tournés vers les enseignes du discount et leurs politiques tarifaires agressives vis-à-vis de la concurrence et très alléchantes. 

Le discount sous les projecteurs

Le discount enregistre ainsi une augmentation des dépenses de + 21 % et l’arrivée de nouvelles typologies clients (+14 % de nouveaux profils). Notamment autour d’un activité majoritairement créée par les dépenses des habitants de grandes métropoles, comme par celles des cadres et professions intellectuelles supérieures (+30 %). On cite, pour exemple, le géant du discount britannique B&M, qui continue son développement en France (117 magasins sur le territoire recensés en juin 2023).

La seconde main devient tendance

2023 a également été l’année de la seconde main, même si la méthodologie précise que ce secteur croit depuis 2019. Un marché de niche, principalement dynamisé par la vente d’articles de mode qui a décollé de + 33 % cette année, contre +15 % en 2022. Et attire maintenant des profils plus âgés qu’auparavant, comme les consommateurs de 55 ans et plus. Ces derniers ont, en effet, accru leurs dépenses de + 50 %. Les dépenses de produits électroniques reconditionnés ont aussi grimpé de +14 % quand les Français se sont aussi intéressés en parallèle aux bonnes affaires ponctuelles. 

Une course aux promotions

Pour exemple, la journée du « Black Friday » qui a battu des records en 2023 et entraîné, avec elle, +28 % de nouveaux usagers, avec un pic de dépenses de +38 % par rapport à 2022. Une opération qui doit aussi son succès aux jeunes, quand les 18-24 ans se démarquent avec une hausse de leurs dépenses de +64 %, indique encore le rapport. Cette catégorie était, d’ailleurs, en juin 2023, la plus affectée par l’inflation avec des dépenses effectuées par cette tranche d’âge qui n’avaient augmenté que de 4,9  % depuis le début de l’année (3 points de moins que la moyenne des Français*). 

Des dépenses au restaurant et en animaleries

En dépit de ces contraintes socio-économiques, les Français n’ont pas renoncé à la consommation hors domicile, ni aux sorties et moments de loisirs. Pour preuve, une convivialité qui englobe la restauration et les bars qui affiche une croissance de +9 % en 2023, avec une hausse de +14 % dans la restauration rapide. On cite également le secteur du voyage (+15 %) ou les dépenses pour les animaux de compagnie (16 %) qui affichent, tous deux, leur bonne santé. Et avec elles, les bons scores de l’activité e-commerce autour de dépenses par carte, qui se stabilisent à 27 % à post ‘pic Covid’. L’étude précise aussi que des poches de croissance persistent dans les secteurs de la mobilité, de la santé ou des jardineries et animaleries en ligne avec des acheteurs de 65 ans et plus qui ont augmenté leurs dépenses en ligne de +16 % en 2023.

Des RDV sportifs à fort impact

Le baromètre révèle aussi que la Coupe du monde de rugby 2023 a eu un certain impact économique sur divers secteurs d’activité. Les dépenses touristiques sont restées stables, malgré une hausse de + 6 % de touristes en 2023 qu’en 2022, et des pics d’activités enregistrés dans les transports, les bars, les magasins d’alimentation et les boulangeries. Mais ce sont surtout les villes de Marseille et Saint-Étienne qui ont concentrés ces pics d’activité. 

Prochain chapitre après les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 pour connaître l’impact de cet évènement chez les commerçants.

*Méthodologie réalisée sur la base de paiements effectués par plus de 20 millions de cartes bancaires (soit une carte sur cinq en France), publié en janvier 2024.

*Baromètre BPCE Digital & Payments – Les Français s’adaptent face à une inflation qui dure

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