Enseigne dans cet article
LA COMPAGNIE DU LIT
Quand un concept fonctionne, on ne le change pas ! Si tels sont les mots du fondateur de l’enseigne La Compagnie du Lit, Eric Romedenne – qui en est toujours à sa présidence – la donne n’a pas changé depuis l’ouverture de son premier magasin en 1988. Ni sa stratégie de développement, toujours incarnée par un parc de boutiques à deux tiers en propre contre un tiers en franchise, ni sa typologie de produits (matelas, sommiers, linge de lit) qu’elle ne souhaite d’ailleurs pas diversifier, au risque de flouter la lisibilité de son offre à l’égard de sa clientèle.
Une success story classique en somme, marquée par “un déploiement rapide de points de vente autour de l’Île-de-France, la création d’un site e-commerce dès 1999, puis l’ouverture d’une première franchise en 2007”, comme l’expliquent Ludovic Woronoff, directeur général de l’enseigne, et Gaële Faber, à la direction du développement. Jusqu’à progressivement mailler tout le territoire, de Bordeaux à Lyon, en passant par Marseille et Toulouse, en ouvrant toujours “sur des zones urbaines”. Notamment pour cibler des villes à forte densité qui “recensent aussi bien des familles, que des propriétaires de résidences secondaires, ou en passe de meubler un bien à louer et qui, de ce fait, n’ont pas les mêmes budgets”, comme l’observe Hermann Esnard, multi-franchisé à Puilboreau, La Roche-sur-Yon, Saintes, Niort et Rochefort, en parlant de sa clientèle type.
Un approvisionnement français
Enfin, si l’enseigne de 320 salariés a été rachetée en 2022 par le groupe multi-activités Finadorm (literie et construction bois), également détenteur de la marque Dunlopillo, La Compagnie du Lit certifie que, là encore et depuis 9 mois, rien n’a changé. Ni en matière de logistique, ni à l’égard de ses franchisés. Historiquement, complètent Ludovic Woronoff et Gaële Faber, “nous avions un actionnaire belge, Philippe Le Hodey. Mais qui du fait de son âge préférait transmettre. Raison pour laquelle l’enseigne s’est associée à Finadorm et son PDG, Jean Rémy Bergounhe. Aussi pour avoir une assise plus importante en France. Mais en toute autonomie, sans synergies aucunes avec notre marque, et ce d’autant que nous travaillions déjà avec des marques du groupe avant le rachat, comme avec des fournisseurs diversifiés. Nous avons toujours eu la capacité de produire des collections exclusives, y compris pour développer des marques propres avant cela. Néanmoins, nous pourrons amplifier le développement sur Dunlopillo”.
Un vrai accompagnement
Une force du made in France qui séduit investisseurs et consommateurs, dès lors que bien dormir a un coût. Et que les ménages, qui subissent aussi l’inflation, cherchent des produits solides dans le temps. En parallèle, un commerçant sous enseigne doit réussir à fidéliser malgré une récurrence moindre d’achats sur ce type de mobilier. “C’est tout l’enjeu car nos matelas et sommiers ont une durabilité moyenne de 10 ans”, complète La Compagnie du Lit, chez qui l’on recense des tarifs allant de 200 à 6 000 euros. “À la différence des spécialistes qui sont sur du moyen ou du haut de gamme, nous couvrons tout le panel, étant même plus compétitifs que d’autres enseignes sur de l’entrée de gamme pour combler tous les besoins”.
Allez plus loin!
Lire la suite dans le numéro 232 de l’Officiel de la Franchise, daté de juillet-août 2023 ou sur la fiche à l’unité.
- Type Franchise
- Apport 50000
- Implantations 10440