Dans un contexte économique plutôt morose, le marché des bijoux et des montres sort du lot. “Il s’est montré résilient en 2022, avec +20 % de croissance par rapport à 2021, pour un marché à 7,5 milliards d’euros. Il a bien traversé la crise du Covid et a aussi été dynamisé par le tourisme. Mais ce sont les acteurs déjà structurés en e-commerce qui ont le mieux passé la crise”, constate Hervé Buffet, délégué général de Francéclat, le comité professionnel de développement économique au service des secteurs de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie et arts de la table.
Le groupe septuagénaire Gemafi, propriétaire de Maty, est un bon exemple, ayant “terminé 2022 avec un CA de 95 millions d’euros en 2022”, selon son PDG, André Segura. Dirigeant qui comptera également “35 bijouteries en fin d’année, incluant deux boutiques affiliées, dont la toute première qui a ouvert à Voiron (Isère) en septembre dernier”.
Adapter l’offre à l’inflation
Des résultats tout aussi positifs chez Thom Group (1 118 magasins et corners, dont 582 en France), qui compte les enseignes Agatha, Histoire d’Or, Trésor et Marc Orian : “En juin dernier, nous atteignions les 754 millions d’euros de CA, contre 688 en juin 2022, soit une croissance groupe de 9,6 %. Et un taux de pénétration digitale de 13 % pour Histoire d’Or, Marc Orian et Trésor”, indiquent ainsi Franck Lesclauses, directeur général d’Histoire d’Or, et Yves Gory, directeur de l’affiliation chez Thom Group. Citons également l’enseigne de ‘haute fantaisie’ Les Néréïdes (6 unités tricolores, dont 3 dans les grands magasins, contre 70 PDV dans le monde), qui s’est récemment ouverte au contrat de partenariat. “Au-delà de nos deux partenaires, nous avons un projet d’ouverture avant Noël à Lyon avec un profil rencontré à Franchise Expo Paris”, annonce Bianca Amaddeo, la fille des fondateurs, chargée de l’identité visuelle de la marque.
Allez plus loin !
Lisez la suite de ce dossier dans L’Officiel de la franchise n°234 d’octobre 2023