Nouveauté [Podcast] Se lancer en franchise avec Aviva
Premier pas en franchise

Fleuristes, cavistes… Ils ont transformé leur passion en métier grâce à la franchise

Faire de son hobby un vrai job, beaucoup en rêvent. Eux y sont parvenus grâce à la franchise. Chaque jour, ils vont travailler pour le plaisir, et non par contrainte. Rencontre avec des franchisés heureux d’exercer un métier passion au sein de leur réseau.

Danielle Boxberger, 50 ans, franchisée Carrément Fleurs à Marmande, ne cache pas son enthousiasme : « Je vais au travail avec le sourire. Je le fais avec le cœur. Ce n’est forcément pas le même rendu que lorsque l’on travaille par obligation. » Toute petite déjà, cette passionnée de fleurs voulait faire un métier en lien avec la nature. Passée par l’horticulture, c’est très rapidement qu’elle se tourne finalement vers les fleurs. « Le métier d’horticulteur est difficile lorsque l’on est jeune et de surcroît lorsque l’on est une femme, confie-t-elle. Et il me manquait le côté artistique du travail de la fleur naturelle. »

À 18 ans, CAP et brevet professionnel de fleuriste en poche, elle devient salariée chez des fleuristes traditionnels avant de rejoindre l’un des magasins de Chantal Pain, fondatrice du réseau Carrément Fleurs. De responsable de magasin, elle devient franchisée, à 34 ans. Même après trente ans de métier, elle n’a rien perdu de l’enthousiasme des débuts : « Je me fais encore plaisir. J’aime la fleur dans tous ses états, de l’état brut à l’état transformé. À chaque arrivage, je suis toujours émerveillée par la qualité et la diversité des végétaux et par les nouvelles variétés de fleurs. »

Vivre de sa passion

Un sentiment partagé par Johann Gerard, franchisé Cavavin à Nancy depuis mai 2022. « Le matin, je n’ai pas l’impression d’aller travailler. Ce n’est pas une contrainte de me rendre au travail, assure le jeune quarantenaire qui s’est lancé après une carrière de journaliste sportif. Exerçant déjà un métier passion, je voulais continuer à faire quelque chose qui me plaisait. » Profitant d’une clause de cession, il décide de se lancer dans le vin, un produit qu’il affectionne particulièrement. « De par mon expérience professionnelle précédente, j’ai beaucoup voyagé et visité de nombreux domaines viticoles, raconte-t-il. Je me suis documenté par le biais de revues spécialisées, j’ai fait moults dégustations, participé à des clubs de dégustation et des foires de vigneron. Je ne me serais pas lancé dans un autre business. »

C’est son amour pour les chats qui a poussé Maggy Daunas, ancienne auxiliaire vétérinaire, à créer en octobre 2020 Georges Cat, un hôtel de luxe pour chats à Vertou, près de Nantes. « J’ai toujours eu un feeling particulier avec les chats, souligne-t-elle. Je m’étais toujours dit que je ferai quelque chose pour eux. » L’enseigne, qui se lance en franchise et prévoit cinq ouvertures d’ici la fin de l’année, recherche également des passionnés. L’avantage ? « Ce n’est plus un travail, c’est un plaisir lorsque l’on exerce son métier avec passion. C’est très motivant », ajoute-t-elle.

Georges Cat, hôtel pour chats à Vertou (Nantes).

Pour Nicolas Barbé, aussi, il s’agissait d’une « évidence » : « C’était Palais des Thés ou rien. » En fervent consommateur de thés, « une boisson magique qui nous fait voyager », le cinquantenaire, qui connaissait l’enseigne en tant que client, a décidé de se reconvertir dans sa passion. « Le marché, qui était encore méconnu en 2017, est porteur et croît fortement. Il faut trouver le domaine qui vous emporte, vous motive et le meilleur réseau dans la branche d’activité que vous choisissez », explique-t-il. Après plus de vingt ans passés au sein de l’enseigne de distribution But en tant que responsable des systèmes d’information financière, il a ouvert en mai 2018 une boutique Palais des Thés à la Rochelle. Depuis, il assure que lorsqu’il est à son travail, il a « plus l’impression de voyager et de découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux horizons que de travailler. »

C’est la passion qui a également permis à Johanny Grandclaude de se lancer en mai 2022 à Metz avec le réseau d’aide à domicile pour personnes âgées et dépendantes Senior compagnie : « Je ne me verrais pas me lancer dans un projet qui ne m’anime pas et ne me prend pas aux tripes. Lorsque l’on crée une entreprise, c’est important de se lancer dans un domaine qui nous tient à cœur. Si l’on n’a pas une conviction profonde, c’est plus dur. Vu les défis qui attendent un entrepreneur, il faut avoir la volonté et l’envie de les relever. »

Travaillant déjà dans le milieu des services à la personne, elle a réalisé que ce qui l’épanouissait et la faisait vibrer, c’était d’accompagner les personnes âgées. « Je me suis rendu compte que c’était là où j’avais envie d’être et où je me sentais utile, précise t-elle. Les personnes âgées sont souvent perdues face à leur perte d’autonomie et laissées à l’abandon. Nous avons un vrai rôle à jouer pour les accompagner. » Elle apprécie particulièrement le lien et les interactions avec eux. « Il y a un vrai attachement qui se crée », estime-t-elle.

La force du réseau

Mais avoir le feu sacré ne suffit pas toujours pour réussir. Ils ont osé se lancer, mais pas question pour eux de le faire sans filet. S’il souhaitait être son propre patron, Johann Gerard avoue ainsi qu’il ne se serait jamais lancé seul : « J’avais zéro expérience de la création d’entreprise et voulais m’appuyer sur un réseau. » Le franchisé, qui a dû faire face à l’inflation, confie ne pas être rentré dans le prévisionnel qu’il avait établi au départ. Heureusement, il a pu compter sur la force du réseau pour faire face. « On bénéficie de la puissance et de la notoriété de l’enseigne, de son expérience, sa communication, sa force logistique et de l’appui des autres franchisés », énumère-t-il.

Nicolas Barbé confie, lui aussi, avoir été rassuré par la solidité du réseau. Palais des Thés est une marque « installée, sérieuse et de qualité qui maîtrise la chaîne de A à Z. Tout est sous contrôle et géré par le siège en termes d’approvisionnement, de merchandising ou de communication. » En outre, le modèle de la franchise lui permet, à lui comme à ses salariés, de suivre, sans frais à débourser, des formations en interne à « l’école du thé » sur la gestion des produits ou les nouveaux thés, jusqu’à obtenir le graal dans le secteur pour être reconnu comme expert, le diplôme de « Tea sommelier ».

Palais des Thés

Avant d’entreprendre dans le milieu ultranormé et réglementé de la dépendance qu’elle affectionnait, Johanny Grandclaude a, elle aussi, souhaité s’accoler à un réseau : « C’est un appui pour le lancement et un soutien au quotidien. L’enseigne est à l’affût des changements et des lois, elle mène une veille juridique et concurrentielle et nous avertit des évolutions du cadre légal. J’ai du mal à imaginer comment s’en sortir sans cela dans ce secteur qui évolue beaucoup. Se lancer seul est à la fois compliqué et dangereux : il faut un agrément pour ouvrir une agence et respecter ensuite un cahier des charges qui est complet et lourd. »

Allez plus loin

Lisez la suite de ce dossier dans L’Officiel de la Franchise n°241 de juin 2024

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