Les trois derniers mois de l’année vont être déterminants pour certains secteurs confrontés à des défis économiques de taille et particulièrement touchés par la baisse des ventes : habillement (-14 %), chaussures (-9 %), équipement de la maison (-6,2 %), les cadeaux/jouets/culture (-24 %) et la restauration (-17 %). Seule la beauté-santé a enregistré une croissance des ventes en valeur (+5 %). Les ventes en ligne sont restées stables par rapport à la même période de l’année précédente (+0,8 %).
La fréquentation des magasins ayant fortement chuté en septembre (-12,5 % par rapport à septembre 2022), avec un impact plus important dans les centres commerciaux que dans les centres-villes, les perspectives pour la fin de l’année sont incertaines. Des inquiétudes persistent chez les consommateurs. « De nombreux éléments génèrent de l’incertitude et des difficultés pour les enseignes », ajoute la fédération. Procos souligne malgré tout l’importance des trois derniers mois de l’année pour le bilan définitif des entreprises de commerce en 2023.
Impact sur les réseaux de franchise
Les ventes en baisse entraînent, en plus de l’indexation des loyers, des revenus plus faibles pour les réseaux de franchise évoluant dans les secteurs les plus impactés. A noter que, sur la période de janvier à septembre, les magasins ont enregistré une hausse de leur chiffre d’affaires de 3,3 % par rapport à 2022, principalement due à l’augmentation des prix. Cela ne compensant pas la hausse des coûts, la rentabilité des enseignes est sous pression. La fédération appelle à stopper la hausse des prix des produits alimentaires pour soutenir les ventes non-alimentaires, et souligne que le modèle économique des enseignes est confronté à de nombreuses incertitudes et difficultés, notamment liées à l’inflation, à la confiance des ménages et à la crise de l’immobilier.