Nouveauté [Podcast] Se lancer en franchise avec Aviva
Se lancer en franchise

AvivA Cuisines : un concept diversifié et anti-inflation

Créée en 1999 et lancée en 2000 à Annecy par les frères Georges et Bernard Abbou, l’enseigne AvivA Cuisines se développe d’abord en propre avant de lancer sa franchise. Elle ambitionne désormais d’atteindre 150 magasins d’ici fin 2025. Preuve que la cuisine sur mesure inspire encore les clients, même avec l’inflation. 

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Comment tout a commencé ? “Nous étions concessionnaires sous d’autres enseignes à l’époque et connaissions déjà l’univers de la cuisine. J’étais moi-même agenceur. Jusqu’à ce qu’on ouvre un premier magasin de cuisines sur mesure en duo, avec des meubles allemands et de l’électroménager d’origine française ou américaine. Et que l’on adopte le nom d’AvivA Cuisines”, raconte ainsi Bernard Abbou, à la tête d’un parc de 117 unités, dont 3 succursales et 14 ouvertures en 2023. Le binôme achète ensuite divers magasins et duplique son concept partout en France. “Nous ouvrons à Gex, Montélimar, Avignon et Grenoble. Jusqu’à ce que l’on atteigne un parc de 15 unités et que l’on franchise le concept en 2005. Depuis, nous n’avons gardé que trois sites en propre. Ils nous permettent encore de tester des idées avant de les proposer aux franchisés. Deux d’entre eux sont à Lyon et le 3e est à Rouen. Nous avons surtout suivi notre leitmotiv initial : vendre des cuisines sans remise mais avec des prix accessibles, ajoute le dirigeant. C’est ce qui a fait notre réussite jusqu’ici.” 

Un métier facilement accessible

Si l’enseigne s’est vite structurée (avec un taux de 27 % de multifranchisés), c’est parce que son concept inspire les profils en reconversion. “Nous avons des profils commerçants, ou cadres, mais pas forcément des personnes issues de l’ameublement. Seuls 25 % d’entre eux sont véritablement issus de l’univers cuisine”, précise Bernard Abbou. Et si la formation initiale est accessible à tous, rappelle ce dernier, “le métier de cuisiniste implique d’être très investi en magasin. Et d’avoir de solides compétences managériales.” La moyenne d’âge est d’ailleurs comprise entre 40 et 50 ans. Des propos complétés par Magali Piel, franchisée à Libourne (33). Pour elle, “le modèle impose une certaine dynamique pour assumer ce poste”. Elle était auparavant chef d’entreprise en serrurerie-menuiserie, avant d’adhérer au réseau. Pour étoffer ses rangs, l’enseigne investit aussi beaucoup dans la formation et le recrutement (franchisés et salariés). Elle dispose d’un centre de formation en région lyonnaise et dispense divers modules aux nouveaux entrants (gestion d’entreprise, techniques commerciales, prise en main des logiciels métiers, etc.). “Nous proposons à nos franchisés une solution informatique qui intègre une application de conception 3D de cuisine et une application de gestion commerciale. Et faisons en sorte que nos franchisés bénéficient des mêmes formations que leurs futurs vendeurs ou vendeuses”, ajoute le franchiseur.

 AvivA Cuisines impose également à ses franchisés de travailler obligatoirement avec un assistant de gestion en magasin. Un rôle clé selon la direction, quand l’assistant “accueille la clientèle sur place, prend des rendez-vous si les équipes magasin sont occupées dans l’immédiat, gère les plannings des livreurs, mais aussi ceux des poseurs et des clients”. Un autre avantage consiste à ouvrir son magasin en moins d’un an. “Il faut 9 mois en moyenne, entre la date de signature et l’inauguration du magasin”, assure Bernard Abbou. À condition d’être en capacité financière d’acquérir le concept (porté à 349 000 euros). “En tout cas, si j’ai ouvert en août 2020, le prévisionnel a été largement atteint la 1re année. C’est aussi grâce à l’accompagnement solide du réseau et à ses réunions régionales qui ont lieu tous les deux mois, témoigne Magali Piel. Il faut aussi souligner les efforts réalisés par l’enseigne durant la crise du Covid. Ma formation initiale a eu lieu à ce moment-là. Une partie s’est donc déroulée à distance. Le réseau a su adapter son format à ces conditions, justement pour ne pas me décourager”, remarque Mickaël Margottin, établi à Château-Gontier (53) depuis 2021.

Pour tous les budgets

La flexibilité fait d’ailleurs partie de l’ADN de l’enseigne, tant vis-à-vis de ses partenaires que des publics. Son offre repose depuis toujours sur la conception de cuisines pour tous les budgets autour de trois gammes : Access (entre 2 000 et 5 000 euros), Adapt (entre 5 000 et 10 000 euros) et Absolu (plus de 12 000 euros).Notons à cela que le panier moyen s’élève à 6 500 euros, livré et posé, meubles et électroménager inclus. Ce qui nous permet de répondre à toutes les attentes clients, notamment en période d’arbitrages budgétaires et d’inflation, souligne le pdg. On sait qu’avec le coût des matériaux qui augmente, les particuliers hésitent à investir dans l’immobilier neuf ou à refaire une cuisine. Raison pour laquelle nous avons aussi lancé, au mois de septembre dernier, une cuisine anti-inflation sur Internet, à 4 470 euros maximum.” 

Pour autant, le CA du réseau s’accroît, notamment grâce à son savoir-faire en matière de rénovation de cuisines. “Certains ne veulent plus déménager à cause de la hausse des taux bancaires et du prix au m², mais en profitent pour (faire) rénover leur cuisine, explique la direction. L’ancien va nous permettre de maintenir le chiffre d’affaires de 2023.” Une démarche à la fois économique et vertueuse pour la planète. “Une fois démontée, la cuisine peut être offerte à une association ou emmenée en déchetterie, pendant que les meubles sont remplacés. Et l’électroménager du client conservé”, poursuit le franchiseur.

Un concept diversifié   

L’enseigne, a aussi diversifié son concept entre 2022 et 2023 pour capter plus de parts de marché. Elle propose désormais des aménagements de buanderies, de salles de bain ou encore de cloisons d’entrée. “Nous avons des meubles qui se marient à vos ambiances d’intérieur et qui sont même assortis à votre meuble TV. Nous avons aussi 9 magasins pilotes qui testent actuellement l’appétence des publics pour les meubles de dressing, poursuit le dirigeant. Cet élargissement de l’offre a ainsi permis à ces 9 magasins d’augmenter leur CA de 2 % en 2023. On prévoit même 8 % de croissance pour eux en 2024.” D’ailleurs, constate Magali Piel,nos fournisseurs nous ont toujours permis de proposer autre chose que de la cuisine, même si le public ne le savait pas forcément jusqu’ici, avec un large choix de placage pour les projets de dressing”. Pour Mickaël Margottin, cette diversification est même une mine d’or. “J’ai pu augmenter le taux de revisite chez des clients

Allez plus loin

Lisez la suite dans le dossier Réseau à la Une, dans le n°237 de L’Officiel de la Franchise, de février 2024.

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