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Quel avenir pour les commerces de centre-ville ?

Une récente étude menée par Appinio, pour le magazine LSA, révèle que plus de la moitié des Français craignent la disparition des commerces de centre-ville, mettant en lumière les défis et les opportunités pour le commerce de proximité dans un contexte économique fluctuant.

Les commerces de centre-ville occupent une place prépondérante dans le quotidien des Français, avec 95 % des personnes interrogées affirmant leur importance pour la vie de quartier et 91 % les considérant comme des vecteurs de lien social. Ils sont également perçus comme simplifiant la vie quotidienne par 94 % des sondés. Cette étude souligne ainsi l’attachement des Français à leurs commerces locaux. Autre preuve : 73 % d’entre eux y font des achats au moins une fois par semaine et plus de la moitié (52 %) estiment avoir une relation privilégiée avec au moins un commerçant.

Les défis à surmonter 

Malgré cet attachement, les commerces de centre-ville font face à plusieurs obstacles. La majorité des Français (62 %) trouve que les prix en centre-ville sont excessifs, et 63 % déclarent réduire leurs achats à cause de l’inflation. Les fermetures de magasins observées par 79% des sondés ces deux dernières années alimentent la crainte que ces commerces ne soient voués à disparaître, une inquiétude partagée par 54 % des participants à l’étude.

Face à ces enjeux, 83 % des Français estiment nécessaire que les municipalités prennent davantage d’initiatives pour soutenir le commerce en centre-ville. Parmi les principaux freins à la fréquentation identifiés : les difficultés d’accès et le manque de stationnement ressortent, avec 71 % des sondés souhaitant plus de places de parking. Cependant, 67 % des personnes interrogées soutiennent l’interdiction de circuler en voiture dans le centre-ville pendant les week-ends, révélant un désir de préserver une certaine qualité de vie et de flânerie.

Vers un modèle hybride ?

L’étude met également en évidence un intérêt pour l’intégration de grandes enseignes en centre-ville, avec 71 % des Français favorables à l’arrivée de marques telles qu’Ikea, Leroy Merlin, ou encore Decathlon. Par ailleurs, l’adoption de services « phygitaux », tels que le click&collect et les casiers de retrait pour les commandes en ligne, reçoit un accueil très positif (75 % et 73 % respectivement), suggérant une évolution vers un modèle de commerce plus hybride, adapté aux nouvelles habitudes de consommation.

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