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Assurances : comment bien protéger son entreprise, et soi-même ?

Les personnes, les biens, l’activité de l’entreprise… Chaque franchisé doit analyser tous les risques qu’il encourt, et décider s’il y a lieu de les couvrir par la souscription d’assurances diverses.

Comment couvrir ses biens professionnels ?

La responsabilité civile professionnelle (RCP)

Elle est indispensable pour toute entreprise, voire obligatoire pour exercer certaines activités. Elle permet notamment de garantir les sinistres qu’un préposé de l’entreprise ou le chef d’entreprise pourrait occasionner à des tiers dans le cadre de son activité. Il est essentiel de bien définir avec l’assureur l’ensemble des activités exercées, sans occulter les tâches sensibles, pour arrêter le bon niveau de garantie.

La multirisque professionnelle

Il est indispensable d’assurer les bâtiments, le matériel, le système d’information de l’entreprise contre la cybercriminalité, le risque incendie et les risques annexes (explosion, dégâts des eaux ou du gel, événements climatiques…), peu importe que l’entreprise soit propriétaire, ou non, desdits biens. Pour éviter toutes les mauvaises surprises lors d’un sinistre, le niveau de risques et les montants garantis doivent être actualisés régulièrement afin que la protection soit efficace dans le temps.

La « perte d’exploitation »

À la suite d’un incendie, d’un dommage électrique, d’un dégât des eaux, d’une catastrophe naturelle, d’un acte de vandalisme… l’activité de l’entreprise peut s’arrêter de manière soudaine. L’assurance perte d’exploitation (PE) ne couvre pas la réparation du sinistre en lui-même, mais les conséquences financières sur l’exploitation de l’entreprise après sa survenance. Elle permettra d’assurer le paiement des charges fixes supportées en l’absence même de chiffre d’affaires pendant toute la période de rétablissement d’une activité normale.

Comment se protéger financièrement en tant que dirigeant ?

Compléter sa protection contre la maladie

La protection sociale du chef d’entreprise dépend à la fois de la forme juridique de l’entreprise et de son statut professionnel. Dans tous les cas, l’entreprise verse des cotisations maladie obligatoires assises sur les rémunérations (salaires et/ou bénéfices), qui permettent de bénéficier de remboursements de frais médicaux et de santé. Pour autant, il est sage de souscrire une assurance maladie complémentaire pour améliorer l’étendue des soins remboursés et le niveau de remboursement.

Se protéger contre un arrêt de travail du chef d’entreprise

Lorsque le chef d’entreprise doit cesser son activité pour cause d’accident ou de maladie, il peut bénéficier d’indemnités journalières personnelles dont le montant et la durée diffèrent selon son statut professionnel : salarié ou travailleur non salarié. Mais cette absence sur le terrain se traduit naturellement par une insuffisance de chiffre d’affaires et par la perte de son revenu d’activité pour faire face à ses engagements professionnels et personnels.

  • Pour les engagements professionnels Il est possible de se prémunir d’une garantie couvrant le paiement temporaire des charges incompressibles de l’activité comme le loyer, les factures d’énergie et de télécommunication, les salaires à verser… ou l’embauche momentanée d’un remplaçant.
  • S’agissant des engagements personnels Il est vivement conseillé d’ajuster sa protection sociale en fonction de son statut professionnel et de ses besoins personnels. En complément du régime obligatoire, les prestations attendues en cas d’arrêt de travail lié à l’incapacité ou à l’invalidité du chef d’entreprise peuvent ainsi être définies et souscrites.

Ces couvertures d’assurances requièrent la connaissance par l’assureur de l’état de santé du principal intéressé, ce qui peut, le cas échéant, générer des majorations de cotisations, voire des exclusions de garanties.

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