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5 choses à savoir sur Jean-Michel Karam, franchiseur et nouveau jury de l’émission « Qui veut être mon associé ? » de M6 en 2025

Jean-Michel Karam, nouvel investisseur de l’émission "Qui veut être mon associé ?" sur M6, est un entrepreneur franco-libanais au parcours exceptionnel. De la technologie des MEMS à la cosmétique en passant par la franchise, il a su multiplier les succès grâce à sa vision audacieuse. Mais qui est-il vraiment ?

1. Un entrepreneur aux multiples vies

Né au Liban en 1969, Jean-Michel Karam a grandi en pleine guerre civile dès l’âge de 5 ans. « Pendant toutes ces années de chaos, nous déménagions au rythme des bombes. Nous quittions nos maisons, mais jamais notre foyer », peut-on lire sur son site. C’est en 1990, à l’âge de 20 ans, qu’il rejoint la France afin de poursuivre ses études d’ingénieur. En 1998, il a fondé sa première entreprise, MEMSCAP, spécialisée dans les produits basés sur la technologie des MEMS (Micro Electro Mechanical Systems). L’entreprise, devenue une référence dans son domaine, a été introduite en bourse en 2001, levant 101 millions d’euros.

En 2007, il se lance dans la cosmétique, ce qui l’amènera à créer la marque IOMA, spécialisée dans la cosmétique high-tech. Il crée finalement le groupe IEVA en 2016, afin de poursuivre son ambition d’allier la beauté et le digital. Il rachète au passage les enseignes L’Atelier du Sourcil et le Boudoir du regard. En parlant de son parcours, il confie : « J’ai eu la chance de vivre mille vies. Parfois, certaines ne sont peut-être pas trop à vivre comme la guerre, mais d’autres, si. Avec l’âge, j’ai commencé à perdre l’envie de faire ce que je faisais. Et c’est à ce moment-là que l’émission m’a contactée. »

2. Un passionné d’entrepreneuriat

En rejoignant l’émission « Qui veut être mon associé ? », Jean-Michel Karam a vu une opportunité de raviver sa passion pour l’entrepreneuriat. « C’est une émission qui rapproche l’entrepreneur de la société, et qui donne une très belle image de ce qu’est un vrai entrepreneur », explique-t-il, louant au passage le courage des entrepreneurs.

 « L’émission est remplie d’audace. L’audace des entrepreneurs qui viennent devant vous et qui jouent leur vie, et l’audace des investisseurs qui viennent mettre leur propre argent dans ces entreprises. Cette expérience m’a apporté beaucoup, à titre personnel. » Il revient notamment sur une anecdote, lors de son premier rendez-vous avec un investisseur : « J’ai grandi dans une famille modeste, il a fallu que je fasse tout moi-même. Lors de mon premier rendez-vous avec un investisseur américain, il m’a laissé une minute pour le convaincre, et je n’ai pas réussi. Le rendez-vous a duré une minute, et j’ai raté cette opportunité. J’ai retravaillé le pitch jusqu’à ce qu’il soit prêt, je n’ai pas quitté mon hôtel avant cela. C’est le genre d’entrepreneur que je suis. »

3. Un investisseur impliqué

Jean-Michel Karam va au-delà de l’apport financier en accompagnant les entrepreneurs avec son réseau et son expertise. « Investir, c’est s’investir. Je viens avec mon argent, mais aussi avec mon écosystème et mes équipes, j’ai des spécialistes dans beaucoup de domaines, affirme-t-il. Chaque étape nécessite des engagements différents. La prochaine, pour ces entrepreneurs, sera le capital-risque. Et j’ai énormément de contacts dans ce milieu. Après le capital-risque, il y a la bourse ou les investissements, et j’ai aussi beaucoup de contacts pour les accompagner là-dessus. »

4. Un partisan du modèle de la franchise

En tant que propriétaire de L’Atelier du Sourcil et Boudoir du Regard, le groupe compte 150 boutiques, dont 90 sont en franchise. Un modèle que Jean-Michel Karam a découvert lors du rachat de L’Atelier du Sourcil. « J’ai appris le métier de franchiseur et appréhendé le milieu de la franchise en achetant L’Atelier du Sourcil (…) Les franchisés, ce sont de vrais entrepreneurs, j’ai même de gros entrepreneurs chez moi. Certains ont une dizaine de points de vente, font plus de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires et gèrent une cinquantaine de salariés. »

Il considère que leur succès repose sur une relation de confiance : « Les franchisés, ce sont des gens qui bossent pour votre marque, qui la défendent jour et nuit. Vous devez leur faire confiance parce que vous leur déléguez un territoire. Vous espérez qu’ils apportent à vos clients la même passion, la même énergie que dans vos boutiques en propre. »

5. Un entrepreneur qui prône l’audace et la confiance en soi

Pour Jean-Michel Karam, il est essentiel de savoir « oser et d’avoir confiance en soi » quand on se lance dans une aventure entrepreneuriale. Il encourage néanmoins les entrepreneurs à rester rigoureux . « Étudiez bien votre projet, construisez un dossier financier solide et assurez-vous d’avoir les fonds nécessaires. »

Mais, au-delà de la préparation, il insiste sur l’importance de vivre pleinement : « Vous n’allez avoir qu’une seule vie. Si en regardant derrière vous, vous n’avez pas de regrets et que vous êtes heureux, c’est le début du paradis. Si vous avez des remords parce que vous n’avez pas osé, c’est le début de l’enfer. »

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