Enseigne dans cet article
ATTILA
Vous lancez la franchise participative. Qu’est-ce que cela change concrètement ?
Benoit Lahaye : Le modèle financier représente une enveloppe qui oscille entre 170 000 et 200 000 euros avec un apport de 25 % du besoin. Les candidats arrivent donc généralement avec 30 000 euros, voire 40 000 euros d’apport, le reste étant de la levée financière bancaire. Ce qui change avec la franchise participative, c’est le fait de pouvoir recruter des profils qui soient potentiellement plus jeunes, mais pas que. En effet, tous n’ont pas forcément les fonds requis par l’enseigne au lancement ou en disponibilité immédiate. Il s’agit de cette fameuse enveloppe de 40 000 euros (d’apport personnel).
Autrement dit, le réseau apporte de l’argent à au candidat afin qu’il puisse compléter ses fonds pour ouvrir chez nous. La durée du contrat est de 5 ans. Le réseau récupère alors la somme qu’il lui avait accordée. Attila peut ainsi accompagner celles et ceux qui ont un véritable potentiel pour entreprendre dans ce domaine. Et, de la sorte, ne pas se priver des bons profils pour la simple raison qu’ils n’auraient pas les finances nécessaires.
Attention, il s’agit bien d’une mesure qui apporte un complément financier au porteur de projet. La franchise participative n’est pas un dispositif pour financer la totalité du projet du candidat. En outre, elle ne remplace pas les autres modalités d’accès au réseau. Des modalités qui n’ont pas changé. C’est un choix parmi d’autres pour accéder à l’enseigne. Autrement, tous les profils, tous âges confondus peuvent en bénéficier à l’entrée. J’entends par là qu’elle ne s’adresse pas qu’aux jeunes entrepreneurs.
Est-ce le contexte de crise économique qui freine la création d’entreprise qui vous incite à développer la franchise participative ?
B. L : Le lancement de la franchise participative n’est pas lié au contexte économique, mais intervient en complément. Notamment parce que nos actuels partenaires sont à 99 % d’anciens managers qui ont tous ce budget de 40 000 euros pour se lancer. Mais c’est l’occasion, pour nous franchiseurs, de saisir davantage d’opportunités d’ouvertures dans les territoires.
Combien d’agences pensez-vous prochainement ouvrir avec ou sans la franchise participative ?
B. L : Le marché des toitures est très porteur. On le voit avec des clients qui préfèrent réparer et entretenir plutôt que d’acheter des matériaux neufs. Sur le secteur de la construction et de l’habitat, mais pas que. C’est pourquoi Attila renforce sa stratégie de maillage territorial. Nos sociétés font d’ailleurs plus d’un million et demi d’euros de chiffre d’affaires à 5 ans, en moyenne. C’est le signe que la demande est de plus en plus forte sur le marché et que l’offre doit y répondre. Le comportement du marché nous incite donc à recruter encore plus activement que par le passé.
Nous avons ainsi 15 nouveaux candidats. Et prévoyons de mailler 200 nouveaux territoires encore. Un territoire représente d’ailleurs 7 000 toits (BtoB/ professionnels) à potentiellement rénover ou entretenir, pour un franchisé qui s’installe. Et chaque secteur représente 1,5 million d’euros de CA potentiel, pour une entreprise franchisée qui emploie environ 12 personnes. Nous rejoindre, c’est aussi la garantie de bénéficier de marges allant de 8 à 15 % sur le chiffre d’affaires en fin d’année (pour le franchisé).
Je précise aussi qu’un franchisé a la possibilité de réserver un territoire voisin. Il peut ainsi bénéficier d’une exclusivité du franchiseur pour exploiter un premier territoire, comme pour exploiter un second territoire voisin, à moyen terme. Nous avons hâte d’accueillir nos 15 nouveaux candidats et d’ouvrir encore 10 nouvelles succursales en parallèle cette année. D’ailleurs, nos partenaires semblent satisfaits du concept car nous affichons un taux de 96 % de renouvellements de contrats ! Cap sur les 200 agences d’ici 2027!
Franchise ATTILA
- Type Franchise
- Apport 60000
- Implantations 125
