Pizza Cosy, un réseau qui a le goût du partage !

Qui ne rêve pas ne peut pas mener de grands projets. C’est le credo partagé par Florent Mercier et David Cellier, les fondateurs de l’enseigne Pizza Cosy, qui, en à peine une décennie, ont fait de leur pizzeria commune un réseau de près de 70 unités. “Tout débute en 2010, raconte Benjamin Chambe, à la direction du développement de l’enseigne depuis avril 2023. Deux amis d’enfance réunissent toutes leurs économies pour ouvrir une pizzeria à Saint-Étienne. Deux succursales voient le jour, jusqu’à un déploiement du concept par le biais de la franchise en 2017. Pour atteindre un réseau de 69 points de vente en mars 2024, dont 59 gérés par des franchisés. Morale de l’histoire ? On peut parfois trouver le bon associé pour décoller.” Le concept ? Proposer des recettes originales et intégrer tous les profils d’entrepreneurs au réseau. Il n’est pas nécessaire, en effet, d’être déjà familier des fourneaux pour candidater.

Un tablier pour tous

“On attire des primo-accédants en reconversion, mais aussi nos propres salariés vers la franchise, ainsi que des profils mono ou pluri-franchisés qui exploitent ou veulent exploiter plusieurs marques. D’ailleurs, 26 franchisés du réseau détiennent déjà 2 à 4 unités. Nous rencontrons aussi des cadres en fin de carrière qui souhaitent ­(ré)­investir leur patrimoine dans une pizzeria et des jeunes en sortie d’école !”, constate Benjamin Chambe. “Je suis moi-même ancien responsable de restaurant au sein de l’enseigne”, indique Florian Perillon, franchisé à Toulon depuis décembre 2022 à la tête d’une équipe de 6 personnes.

Mais si détenir un restaurant fait rêver, le recrutement des candidats est affûté. “On ne dit pas oui au candidat sur le simple motif qu’il répond à nos critères financiers et que sa banque a validé son prêt. La validation du profil a lieu en trois étapes. On valide le coût, les compétences entrepreneuriales, mais aussi l’état d’esprit du prospect, détaille Benjamin Chambe. C’est lui éviter une sortie de route alors qu’il serait bon dans sa technique, mais à l’inverse, mauvais en management. D’où l’importance de lui faire passer un test de personnalité, via un questionnaire TTI. Et de travailler autour d’un comité de validation avant la signature pour savoir s’il a les épaules pour.” Ce que vient confirmer Magalie Kaufling, franchisée à Colmar depuis juin 2022 : “J’étais certes capable de gérer des services de restauration sur 8 à 10 bateaux de croisière avant d’accéder à cette franchise, mais le fait de travailler en pizzeria était en réalité très différent ce que j’avais connu jusque-là. Il faut non seulement savoir diriger les équipes, mais aussi gérer sa comptabilité et ses tâches administratives. C’est dur quand on ne se paie pas au début. Et cela n’est pas inné. Même dans un réseau organisé !”

Une fois recruté, le candidat suit un cursus de formation de 6 semaines, réparti en plusieurs étapes théoriques et pratiques qui incluent des mises en situation. D’abord au sein du restaurant école du réseau, puis en succursale, puis sur son propre point de vente. “Entre-temps, nos formations sont aussi assurées par des experts extérieurs et non par des membres de l’enseigne elle-même. Mais nous n’avons pas encore atteint la taille nécessaire pour obtenir la certification Qualiopi, bien que ce soit en réflexion pour déployer notre savoir-faire”, ajoute la direction du développement.

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Un concept singulier et multicanal

Son savoir-faire, l’enseigne l’incarne justement par ses recettes étonnantes. “La farine est produite par un agriculteur de la Haute-Loire, situé à moins de 25 km du siège. Et il n’y a qu’un seul intermédiaire entre le minotier, l’agriculteur et les franchisés parce que nous mettons l’accent sur les circuits courts. Tout est fait sur place et de façon artisanale, rien n’est surgelé !”, détaille Benjamin Chambe.

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