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Big Fernand : des burgers, des hot dogs et… du service à table !

Après avoir procédé à la refonte de son concept architectural en 2021, Big Fernand, l’enseigne du hamburger français repense son offre de service. Au menu : une carte plus étoffée avec des hot dogs, des tarifs plus adaptés au contexte inflationniste, et un service à table. Echange avec Eric De Saint-Louvent, son président et directeur général.

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BIG FERNAND

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Comment se portent vos 60 restaurants en ce début d’année 2024 ?

Eric De Saint-Louvent : Le parc enseigne, qui recense 60 restaurants en France métropolitaine, se porte bien. Nous avons aussi des adresses dans les DROM-COM ainsi que deux restaurants à Londres et au Luxembourg. Nous avons également deux tiers de points de vente sous contrat de franchise au sein du réseau. Et la plupart des gérants ont en moyenne deux, voire trois sites sur une même ville ou un groupement de villes. Nous sommes toujours majoritairement implantés en centre-ville, et plus spécifiquement dans les centres commerciaux de la région parisienne comme à Val D’Europe, Vélizy, Cergy ou La Défense, par exemples. Autrement, nous sommes plutôt implantés en centre-ville en province, mais sans jamais avoir adopté le format kiosque pour autant, comme c’est le cas chez certains acteurs de la restauration. Nous avions même tenté de nous lancer dans le format dark kitchen pendant la crise sanitaire, lorsque nos établissements ont été fermés. Ils se sont alors tournés vers la vente à emporter, mais ce genre de test n’a pas été concluant. 

Vous avez maintenant décidé d’étoffer l’offre. Qu’en est-il de votre nouvelle carte ?

E.D. S.L : Le grand chantier, c’est d’élargir l’offre pour s’adapter à l’évolution de la demande. Nous avions 6 recettes iconiques, historiquement, et à la carte, toutes proposées au même prix. Aujourd’hui, c’est différent. Nous revoyons le tarif des formules. Nous avons lancé le ‘Smash Fernand’ il y a un an demi, suivi maintenant du hot dog. Et de la formule ‘Little Fernand’ pour les plus jeunes à 12 euros autour d’un hot dog décliné en trois recettes. Je précise que ce hot dog est appelé ‘Little Fernand’ et qu’il s’agit d’un hot dog proposé seul, ou en formule.

Le but étant de capter une clientèle complémentaire. Du midi toujours, mais aussi du soir. Notamment avec l’arrivée de ‘La Grosse Ripaille’ à 24 euros, qui est un burger plus généreux pour les grands appétits. En résumé, l’offre globale oscille entre 10 et 24 euros sur le parc enseigne. Ce qui donne envie de revenir le soir, ou de façon plus régulière dans la semaine. Je rappelle aussi que nous servons de la viande hachée limousine et des fromages au lait cru. Ainsi tout est sourcé localement, du champs à l’assiette. Et que nos desserts sont fait-maison. L’enjeu consiste aussi à équilibrer le mix produit chez nos franchisés. Le taux de prise de ‘Little Fernand’ est aujourd’hui compris entre 5 et 10 % pour une offre lancée au mois d’octobre seulement ! Mais c’est bel et bien le burger qui dynamise les ventes sur le réseau.

Côté service, l’enseigne a adopté les codes du service à table…

E.D. S.L : Oui, auparavant, le client réceptionnait sa commande et s’installait où il le souhaitait avec son plateau. Maintenant, les tables sont dressées après 18 heures et les commandes sont passées à table. 6 restaurants ont déjà adopté ces codes, 9 s’y seront familiarisés au mois de mars. Résultat, nous devenons plus agiles entre le midi et le soir, sur des services qui n’accueillent pas les mêmes typologies clients. Et nous sommes en capacité d’accueillir des groupes. Des groupes de 50 à 100 personnes, même ! Néanmoins, nos espaces n’ont pas vocation a augmenter en surface de vente. Et si certains se déploient sur 300 m² de superficie aujourd’hui, nous continuerons à privilégier des locaux d’environ 150 m² (avec ou sans terrasse) chez les porteurs de projet. La prochaine étape consiste ensuite à moderniser le parcours client. Et à intégrer l’utilisation du smartphone au processus de prise de commande. Notamment pour limiter le temps d’attente du client. 

S’agit-il d’un service de click & collect amélioré ? 

E.D. S.L : Il s’agit de trouver une solution permettant de passer commande via son téléphone en incluant la géolocalisation du client. Ce sera une sorte de service de click & collect amélioré qui permettra de localiser le client dans les environs du restaurant. Avec son consentement quant à l’utilisation de ses données personnelles, bien sûr !

Dans quelles villes prévoyez-vous d’ouvrir de nouvelles franchises ?  

E.D. S.L : Nos succursales se situent en région parisienne. Nous allons donc désormais ouvrir sur des zones déjà maillées par nos franchisés pour qu’ils y développent leur portefeuille, mais aussi ouvrir sur de nouveaux emplacements. Nous considérons prioritaires les zones de Dijon, Le Mans, Nancy, Annecy, Le Havre, Limoges et Poitiers. Nous envisageons également d’atteindre les 84 unités sur le parc d’ici fin 2026. À savoir que nos contrats de franchise encourent sur 7 ans. Et que le droit d’entrée réside en un montant de 35 000 euros. L’enveloppe globale est estimée entre 400 000 à 600 000 euros pour monter son restaurant aux codes de Big Fernand. 

  • Type Franchise
  • Apport 100000
  • Implantations 61
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