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LE PARADIS DU FRUIT
Au printemps dernier, votre PDG, Claude Louzon, relançait la franchise, historiquement déployée en 2012. Où vos prochains restaurants Paradis du Fruit vont-ils ouvrir ? Quelle est la taille de votre parc commercial aujourd’hui ?
Benjamin Attia : C’est en effet l’unité d’Issy-Les-Moulineaux (92) qui a relancé la franchise. Nous ouvrons également l’unité d’Evry 2, au sein du centre commercial Le Spot 2 (91) mi-novembre, puis les unités de Tours, de l’Île de la Réunion (Saint-Pierre) et d’Annecy, qui suivront aussi d’ici la fin de l’année 2023. Pour l’heure, l’enseigne recense 24 unités, dont la nouvelle succursale de Nantes depuis l’été, contre 8 unités tenues par des franchisés. Autrement, la direction ambitionne d’ouvrir 4 à 5 nouveaux établissements par an. Car c’est bel et bien la marque mère qui porte les autres enseignes du groupe Paradis, avec les ¾ des restaurants du parc qui sont aux couleurs de Paradis du Fruit.
En attendant la vague d’inaugurations, qu’avez-vous changé, ou revu ?
Benjamin Attia : Au-delà d’avoir revu la communication, en diffusant des vidéos qui présentent le concept Paradis du Fruit et les indicateurs clés du concept, ou encore repensé la plaquette de présentation, les équipes ont aussi mis en place une nouvelle logistique au sein des restaurants. Nous avons développé la livraison sur 15 des 18 unités en succursale, en partenariat avec les plateformes que vous connaissez, notamment sur les adresses de La Défense, Vélizy et République (Paris) ainsi que des bornes de click and collect pour fluidifier le trafic en salle. Y compris sur notre site Internet depuis août dernier, mais sur une partie de l’offre seulement, dont la street food et quelques desserts. Car, pour l’heure, la vente à livrer représente 6 % du chiffre d’affaires de l’enseigne, contre 1 % seulement pour la vente à emporter.
Nous avons également décidé de tester le règlement à table, via QR code sur l’établissement de Vélizy (78). Un mode de paiement qui ne s’est pas encore tout à fait démocratisé auprès des consommateurs sur le secteur du CHR. Également pour créer de la data sur la consommation quotidienne et réfléchir à des stratégies de fidélisation client. Comme proposer des réductions à la création d’un compte Paradis du Fruit, par exemple. Et là encore, en complément des bornes de commande, mais pour fluidifier l’utilisation du TPE, cette fois-ci.
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Faudra-il s’attendre à ces évolutions sur les unités franchisées aussi ?
Benjamin Attia : Nous appliquerons ces changements sur les autres restaurants de l’enseigne si les tests s’avèrent concluants. Y compris sur les autres concepts de restauration portés par DNA Paradis Group. Nous avons déjà mis en place le click and collect sur le réseau Hanoï Cà Phè, par exemple. Et même uniformisé notre service informatique car ce sont les mêmes clients qui gravitent autour de cet écosystème. Tous les restaurants, tous concepts confondus, disposent aussi des mêmes outils de gestion, que ce soit le logiciel de planification du personnel (Combo) ou le système de caisse, par exemple. Et à terme, les candidats que nous accueilleront deviendront multi-enseignes.
Vous parliez de recueillir de la data client. Qu’en est-il de vos stratégies de fidélité ?
Benjamin Attia : Nous nous concentrons pour le moment sur une offre de fidélité par concept. Et verrons ensuite s’il est possible (ou non) de créer un système de cagnotte pour récompenser les clients les plus fidèles, sur le réseau Paradis du Fruit, comme sur le réseau Hanoï Cà Phè, de façon simultanée.
Les autres concepts ont-ils aussi vocation à s’ouvrir à la franchise, en vue d’une politique de recrutement de profils multisites ou multi concepts ?
Benjamin Attia : Bien sûr ! Pour le moment, nous n’avons que 5 adresses chartées Hanoï Cà Phê sur le territoire, situées à La Défense (92), Opéra et Bercy (75), Vélizy (92) et Lyon Confluences (69), mais tout est possible pour la suite, courant 2024. Nous recensons également 4 adresses en région parisienne sous l’enseigne James Bun (cantine vietnamienne), avec les sites de Carré Sénart (77), d’Oberkampf, Batignolles (75) et Levallois-Perret (92), que l’on pourrait tout à fait déployer en franchise à moyen terme. En revanche, le concept Marianne, basé sur la cuisine méditerranéenne et d’Europe de l’Est (pitas falafels, keftas et sandwichs au pastrami, loukoums), ne dispose que d’un seul établissement dans Paris (5ème), tout comme Miss Ko, dans la zone Georges V (Paris 8ème). Avec une carte qui propose cette fois des sushis et des ceviche. Et je ne vous ai pas parlé de notre dernier né, Sloopy Jo !
Vous allez donc surfer sur la tendance du diner américain comme vos concurrents…
Benjamin Attia : La force du groupe, c’est d’être agile sur tous types de restauration. Nous avons en effet ouvert la première adresse Sloopy Jo sur l’ancien emplacement Marianne de Carré Sénart en avril dernier, autour d’un concept de diner américain. Entre temps, au cours de l’été, un second emplacement en face du Paradis du Fruit d’Opéra a ouvert. Quelques candidats à la franchise frappent à la porte pour l’instant, mais rien d’acté à date. La concurrence sera d’ailleurs bénéfique à l’enseigne, car porteuse de flux. Le concept sera plus enclin à s’épanouir dans un environnement de centre commercial qu’en centre-ville.
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Franchise LE PARADIS DU FRUIT
Restaurant à thème.
- 2024 : contrats de master franchise sur les enseignes Le Paradis du Fruit et Hanoï Cà Phé signé avec Bertrand Franchise
- 15 ouvertures prévues en 2025
- 27€ TTC de ticket moyen
- Type Franchise
- Apport 300000
- Implantations 28