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Restauration chilienne : la franchise Astoria débarque bientôt en France

Après s'être implantée dan 5 pays du monde depuis sa création au Chili en 2009, l'enseigne Astoria, spécialisée dans les sandwichs à la viande, ambitionne désormais de poser ses valises en France, à travers la master-franchise. Echange avec David Borgel de Franchise World Link, qui accompagne son développement tricolore.

Si avec l’essor de la fast good aux quatre coins du monde, les restaurateurs prônent de plus en plus les menus équilibrés, l’enseigne Astoria, créée en 2009 à Concepción au Chili par Bruno Veyre, a fait le choix de la gourmandise sans concessions. Son ADN ? Proposer une carte à base de sandwichs composés de pains briochés, garnis d’une multitude d’ingrédients rappelant la culture locale ; pour satisfaire tant le grignotage occasionnel que les grands appétits, tout en calquant les codes de la fast food traditionnelle.

Un concept bien in carne

Chez Astoria, on retrouve de la viande grillée, que ce soient des saucisses ou du porc, mais aussi du pastrami, de l’œuf et des légumes, comme de l’avocat, par exemple. Ou encore du fromage. Le tout servi dans une sorte de pain en portefeuille en moins de 7 minutes”, explique ainsi David Borgel, country manager France et Europe chez Franchise World Link, en charge d’accompagner le dirigeant, dans le développement de la marque à l’international.

Car si le concept de l’enseigne, reconnaissable à ses codes graphiques noir et blanc, a jusqu’ici conquis 5 pays, tels que l’Arabie Saoudite, Singapour, La Mongolie ou encore la Bulgarie et l’Egypte avec 31 restaurants à son actif (dont 5 à domicile), cette dernière ne cache pas son appétit pour le marché européen. “Plus précisément pour la France, premier pays par lequel elle souhaiterait entamer ce virage de croissance”, précise David Borgel.

Développer la master-franchise en France et en Europe

L’objectif étant pour Astoria de trouver un master franchisé ou plusieurs franchisés régionaux pour se faire connaître des consommateurs français. Et d’ouvrir, en préambule, une unité pilote, qui sera en charge des franchises à venir et de la formation des futurs partenaires. En tout cas, le cabinet a conseillé à l’enseigne d’ouvrir à Paris pour sa première vitrine. En sachant qu’Astoria, si l’on se base sur son modèle, est capable d’ouvrir des complexes d’environ 70 places assises. Elle a donc toutes ses chances d’émerger, d’autant que la cuisine chilienne est peu représentée à ce jour en France, ajoute David Borgel. Elle devrait donc voir le jour d’ici le premier trimestre 2024 car nous devons encore trouver cet investisseur.”

L’enseigne s’implantera également dans des zones de flux passant pour inspirer la curiosité, mais aussi diversifier l’offre de restauration existante sur le territoire. En allant ainsi “là où il y a d’autres enseignes de street food, ou même des boulangeries, ainsi que les gares et les aéroports, puisque le concept pourra aussi bien vivre en format kiosque, sinon en centre-ville avec peu ou pas de places assises, comme en centre commercial autour d’une configuration de 20 ou 30 places assises par exemple, note encore notre interlocuteur chez Franchise World Link.

Une fois l’unité pilote ouverte, sur laquelle seront calqués les établissements en franchise, d’autres adresses pourraient également voir le jour en propre, dans l’Hexagone. Le concept reposant également sur une cuisine d’assemblage, il ne sera pas nécessaire au candidat d’être issu de la restauration pour rejoindre l’aventure et gérer son point de vente. Mais savoir, en revanche, encadrer des équipes dynamiques en salle, attachant une certaine importance aux produits frais et capables de fidéliser la nouvelle clientèle. Et la faire voyager jusqu’au Chili le temps d’un repas.

Un concept clé en main très accessible

Côté finances cette fois, Astoria promet à ses futurs investisseurs un ticket d’entrée très accessible pour son concept clé en main. Soit une enveloppe qui, toujours selon les propos de David Borgel, sera “inférieure à 200 000 euros pour la master-franchise. Et une enveloppe de 150 000 euros pour une unité franchisée, contrairement à des modèles de restauration traditionnelle qui oscillent entre 350 000 et 400 000 euros sur le marché, pour un seul établissement. » Une fois la master-franchise enclenchée (et encadrée sous juridiction chilienne), les contrats de franchise, eux, dureront 10 ans. Mais cette fois, sous législation française. Prochaine étape donc pour la franchise chilienne, conquérir le cœur des Français. Et en parallèle, conclut David Borgel, “étendre la marque au marché espagnol.

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