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Les Débarrasseurs de l’Extrême, un réseau de franchise qui déménage !

Nettoyer, trier les déchets, débarrasser, désamianter... Voilà quelques-unes des missions du réseau Les Débarrasseurs de l’Extrême. Echange avec son fondateur Jérémy Poudière sur ce concept original.

Lorsque l’on parle de réseaux de franchise ou de licences de marque, on songe à la restauration ou aux SAP. L’activité que vous avez lancée sort du lot : vous êtes spécialisés dans le débarras des particuliers et des entreprises. Racontez-nous votre histoire…

J.P : Voilà 18 ans que j’exerce ce métier. Il s’agissait au départ d’une entreprise familiale, avant que l’enseigne n’adopte son nom officiel, ‘Les Débarrasseurs de l’Extrême’, en août 2020 à Lyon. Puis, que je me décide à franchiser le concept en 2021 au vu de la demande et l’intérêt des publics pour l’activité. Le réseau est aujourd’hui composé de deux unités en propre (Lyon et Mâcon) et de quatre franchises situées à Paris, Strasbourg, Lyon et Orléans qui ont ouvert en 2023. Côté services, nous intervenons auprès du particulier qui déménage et cherche à se débarrasser de ses biens (meubles, literie, électroménager, etc.). Nous sommes également contactés par des professionnels et des administrations, tels que des avocats, notaires ou experts de l’immobilier de bureau pour les aider à détruire leurs archives. Sinon recycler leurs papiers.

Le concept inclut aussi des interventions au domicile des accumulateurs compulsifs. En quoi consiste cette mission ?

J.P : Il s’agit, à la demande du particulier ou de ses proches, s’il n’est pas en capacité de le faire, d’intervenir sur des lieux insalubres à nettoyer, mais aussi de venir en aide à ces personnes en détresse. Ce phénomène s’est d’ailleurs amplifié durant la crise du Covid. À cause de la solitude ressentie ou des crises de paranoïa, ou de la peur de sortir chez-soi et d’être contaminé par le virus. Parfois même au point de ne plus vouloir jeter ses ordures ménagères ! Tant du côté des accumulateurs compulsifs sur ce point donc, que du côté des clients qui ont déménagé et on fait appel à nos services pour faire le tri. Il n’est pas rare que l’on soit aussi sollicités par des communes afin d’intervenir, pour leur compte, dans des logements insalubres, par exemple.

Quelles compétences attendez-vous de vos franchisés ?

J.P : Il ne s’agit pas seulement de faire du débarras de gros, ni d’être capable d’évaluer le temps qu’il faudra passer sur place à chaque intervention, mais d’avoir de vraies capacités humaines pour gérer des cas difficiles. Vous mettez vraiment la main à la pâte une fois sur place, muni des équipements nécessaires bien sûr. En réalité, nous mettons en relation ces personnes avec des associations spécialisées ou des professionnels de santé, externes au réseau, afin qu’elles démarrent ou retournent en thérapie sur leurs conseils. Nous ne sommes que mandataires, même s’il est vrai que nos équipes sont formées à certaines notions de psychologie. Pour de petits enlèvements de biens, cela peut prendre 30 minutes à une heure, mais pour certains autres, cela peut parfois s’étendre sur deux à trois jours selon le volume accumulé. Il faut donc être ouvert d’esprit pour pratiquer ces différentes activités au sein du concept enseigne, patient quand on rencontre des cas difficiles et accepter de réaliser des travaux physiques et manuels. Nous cherchons aussi des profils sensibles à la préservation de l’environnement car ce sont parfois deux à trois tonnes de déchets qu’il faut détruire par jour, dans les cas les plus extrêmes.

Les Débarrasseurs de l’Extrême inclut aussi un volet dédié au désamiantage. Quelle est la part de cette activité dans le quotidien des franchisés ? Est-ce un volet imposé ou facultatif quand il s’engage chez vous ?

J.P : L’enseigne intervient aussi dans les chantiers de désamiantage au travers d’une formation spécifique dispensée aux franchisés qui s’y intéressent. Elle inclut toutes les notions de sécurité, comme comment se doucher pour se décontaminer, etc. Mais il s’agit d’un volet d’activité complémentaire au concept en lui-même. L’investissement est colossal pour exercer dans cette spécificité, ce pourquoi on ne l’impose pas à la signature du contrat. Notamment à cause des nombreux changements de normes. Et puisqu’on aime les défis de grande ampleur, on travaille aussi sur de la petite démolition intérieure. Ce qui est est accessible à tous les profils d’entrepreneurs, mais à la marge comparé à notre activité principale de débarras.

En outre, l’enseigne est très favorable aux profils qui voudraient devenir multisites ou aux profils investisseurs. Au bout de six mois d’activité d’ailleurs, nous pouvons bloquer une deuxième zone d’activité pour le franchisé car on ne limite pas la progression d’agences au sein du réseau. Au contraire, nous sommes en plein démarrage et en plein recrutement de partenaires !

Quelles sont vos ambitions sur le territoire pour structurer le réseau ?

J.P : J’ai l’ambition d’ouvrir entre 40 et 50 agences sur le territoire. Puis d’exporter le concept en Europe. Notamment pour professionnaliser cette activité qui n’est malheureusement pas bien encadrée aujourd’hui. Y compris sur la question des déchets sauvages, au vu du nombre de sollicitations que nous recevons de la part des communes. En rejoignant l’enseigne, nos franchisés pourront à la fois prospecter de leur côté en local, comme bénéficier de leads via le site enseigne. 70 % de leur chiffre d’affaires provient d’ailleurs du site national aujourd’hui. Il leur suffit pour cela de souscrire à un forfait en plus de payer des redevances à l’enseigne.

Combien coûte un tel concept clé en main, formation initiale inclue ?

J.P : Il faut compter un investissement global de 20 000 euros, une formation initiale de 21 jours minimum pour se former au savoir-faire. Mais aussi disposer d’un véhicule, dont nous assurerons les frais de location durant la 1ère année d’activité. Les redevances sont de 7 % avec 5 % de plus pour le forfait leads. Hors activité de désamiantage, donc. Comptez aussi un droit d’entrée de 9 000 euros. L’ultime condition c’est d’avoir aussi un garage pour entreposer son matériel et/ ou son camion d’intervention (en supplément). Il sera ensuite possible d’atteindre les 200 000 euros de CA HT au bout de deux ans d’activité. Et le contrat encourt sur 5 ans.

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