Nouveauté [Podcast] Se lancer en franchise avec Aviva
Se lancer en franchise

5 réseaux de franchise écolos pour (re)trouver du sens au travail

Ce qui compte en franchise, c’est de trouver du sens à son quotidien. Tant du côté des franchiseurs que des franchisés sur le terrain. Alors voici 5 concepts d’enseignes avec des projets verts, respectueux de la planète, sur lesquels vous pourriez investir en 2024…

En franchise, il faut savoir être proactif. Et réussir à repérer les secteurs porteurs. Si, en 2021, 8 franchiseurs sur 10 proposaient déjà une offre écoresponsable*, toutes les enseignes n’ont pas pour autant un ADN vertueux en lui-même. Vous êtes en quête de sens dans votre travail ? Voici notre sélection de réseaux green qui recherchent de nouveaux candidats à la franchise.

Les concessions Rainéa

L’identité de Rainéa ? Intervenir depuis 2009 dans l’assainissement de l’eau des logements non raccordés aux égouts pour (re)donner du confort de vie aux particuliers. Et ce, aux côtés de 12 concessionnaires à ce jour, qui sont majoritairement installés dans les Côtes-d’Armor, et dont le fondateur, Gildas Guilloux est originaire.

“Aujourd’hui, nous travaillons, soit sur de l’assainissement, régi par des lois et qui représente 80 % du CA de l’enseigne, soit sur la récupération d’eau qui compte pour les 20 % restants du CA. Avec une demande en croissance chez les particuliers, depuis les épisodes de sécheresse survenus durant les été passés. Ou parce que les consommateurs savent que, grâce à notre savoir-faire, ils pourront diviser par deux la facture d’eau s’ils disposent d’un récupérateur d’eau à domicile. Ou disposent d’une cuve enterrée, mais pour de moindres résultats, explique Pauline Keryhuel, responsable développement de l’enseigne. Le marché est d’ailleurs émergeant en matière de récupération d’eau de pluie et de valorisation d’eau domestique. Notamment à cause des grandes quantités de plomb que l’on retrouve dans l’eau du robinet, mais aussi pour des raisons écologiques. D’ailleurs, notre activité est encore très peu concurrencée. Excepté par quelques artisans indépendants ou des organismes publics. D’où notre ambition de recruter de nouveaux partenaires.” 

Diversifié, le concept inclut aussi la pose d’adoucisseurs d’eau pour (re)valoriser les eaux domestiques. “En revanche, nous ne sommes pas encore prêts à récupérer les eaux grises, avertit cette dernière. Nos interventions ne concernent pour l’heure que l’usage interne (chasse d’eau, machine à laver) et pas les piscines.” Le réseau devrait, d’ici quelques temps, avoir recruté de nouveaux partenaires dès lors que sa direction, qui a déjà maillé la Bretagne, la Mayenne, l’Eure et la Charente-Maritime, envisage d’“ouvrir 4 à 5 concessions par an en 2024, puis monter à une dizaine d’ouvertures par an”, assure Pauline Keryhuel.

Les partenaires devront être capables d’investir 12 500 euros de droits d’entrée et une enveloppe de 30 000 euros pour adhérer au concept (pour les volets formation et communication).

Les pressings frais

Si vous envisagez d’ouvrir un pressing, vous pouvez également vous tourner vers l’enseigne frais, qui est spécialisée dans le soin du linge. Un réseau qui a vu le jour il y a trois ans à Levallois-Perret (92), à l’initiative de Jocelyn Pracca, également à la tête du groupe Colporteur Pressing. Depuis la création de ce dernier, le dirigeant a ouvert 7 adresses en région parisienne sous ce nom, avant d’élargir sa palette de services.

Petit à petit, je me suis rendu compte qu’il était possible de lancer un modèle opérationnel différent de ceux que l’on connaît. Mes équipes et moi-même avons donc lancé un concept à la fois dédié au pressing et au soin du linge. L’idée étant d’en faire un lieu de services, mais aussi un lieu de vie. Jusqu’à une première ouverture en franchise en 2021, à Levallois-Perret aussi, sous l’enseigne frais, quand Colporteur Pressing existait encore. Une conversion s’est opérée pour faire basculer ces adresses sous le concept frais en 2022”, explique le dirigeant. 

Depuis, le traitement du linge en provenance de toutes les adresses du réseau a été centralisé dans un atelier à Clichy (92) pour réaliser des économies d’échelle. “Au lieu d’avoir dix machines, soit une par point de vente, qui utilisent chacune 300 litres d’eau pour le refroidissement, nous n’en utilisons que deux pour tout le parc enseigne. Ce qui est un gain d’énergie et de place en surface de vente. Soit 3 fois plus d’économies d’eau par rapport à un pressing traditionnel”, détaille Jocelyn Pracca. L’enseigne récupère également l’eau des machines avec une bâche. “Et 70 % des vêtements récupérés en boutique sont orientés vers un lavage à l’eau, plutôt qu’un lavage à sec, comme le font les pressings traditionnels. On ne refroidit pas non plus l’eau, qui est un procédé très coûteux”, étaye ce dernier.

En arrière-plan donc, un atelier dirigé par la maison mère. Et à l’avant, des commerces de proximité gérés par des franchisés qui proposent des produits d’entretien pour cuirs et textiles, mais aussi de la lessive bio et fabriquée en France. Sans oublier des services de retoucherie et de cordonnerie.

La bonne nouvelle, c’est que les franchisés n’assurent pas l’entretien des machines et que le concept est facile à implanter en centre-ville. Il attire la sympathie des mairies parce qu’il ne génère ni nuisances olfactives, ni nuisances sonores pour les riverains. Et ne nécessite pas d’autorisations de copropriétés pour s’installer, renchérit Jocelyn Pracca. La prochaine étape, c’est d’atteindre les 30 boutiques en Île-de-France d’ici 5 ans, franchises et succursales confondues”, conclut ce dernier.

Son concept clé en mains (pour 5 ans) oscille entre 60 000 et 80 000 euros Un montant auquel il faut inclure un droit d’entrée de 15 000 euros et 5 % de redevances (dont 1,5 % pour la communication).

Découvrir l’aquaponie chez La Ferme Intégrale

Pour changer d’air, cap sur la Ferme Intégrale qui s’est spécialisée dans l’aquaponie. Le réseau a vu le jour en 2018 dans la Drôme, porté par quatre associés respectivement issus du commerce, de la biologie, de l’agronomie et de la chimie. Et affiche pour leitmotiv l’envie de mieux nourrir les consommateurs. 

“L’objectif de La Ferme Intégrale consiste a travailler en circuit fermé autour du procédé d’épuration qui s’effectue par les plantes. Et à nourrir nos concitoyens quoi qu’il arrive, quels que soient les aléas climatiques, puisque nos serres ne craignent pas les écarts de températures. Et à vendre nos produits, comme du Sandre* et salades du jour, par exemple, sur les circuits CHR, en restauration collective ou en GMS, comme des grossistes, explique en préambule Gabriel Faysse, cofondateur du réseau (et ex-éleveur de saumon). En réalité, ce procédé existe depuis des millénaires. On y a juste mis un savoir-faire et de l’industrialisation derrière, autour d’une ferme pilote de 6 000 m². 

Un savoir-faire que le dirigeant souhaite partager avec le plus grand nombre, d’autant qu’il a déjà signé avec un premier partenaire pour une ouverture d’ici 2025. “Nous avons déjà un franchisé, un groupe industriel, qui ouvrira sa ferme d’ici début 2025. Mais ce n’est qu’un début puisqu’on aimerait ouvrir 4 à 5 fermes par an à compter de 2025 sur le territoire. Notamment sur des zones côtières et humides pour élever nos poissons dans de bonnes conditions, détaille le franchiseur. Il s’agira de réhabiliter des friches parce que nos locaux s’étendront sur 3 000 à 10 000 m2. Et nos terrains, sur 5 000 à 20 000 m².”

Les franchisés pourront ensuite produire entre “20 et 100 tonnes de poisson par an et entre 40 et 200 tonnes de plantes par an, dont des espèces rares et exotiques, encore confidentielles pour l’heure, mais à forte valeur ajoutée. Et même développer la vente directe sur site, bien que cette activité ne représente que “5 % du volume de leur chiffre d’affaires. Puis, atteindre entre 1 et 5 millions d’euros de chiffre d’affaires par an et par ferme, garantit l’enseigne. Mais il faudra compter 18 mois pour ouvrir sa ferme. Et prévoir un un ticket d’entrée à 500 000 euros pour un investissement global qui dépasse les 2 millions d’euros. Et signer pour 7 ans”. Le réseau est maintenant soutenu par la Caisse des Dépôts, La Banque des Territoires et le Crédit Agricole. 

*poisson d’eau douce

Devenir logisiticien chez Greenlog

Si vous préférez le secteur de la logistique, rapprochez-vous du réseau Greenlog qui promet une logistique écoresponsable, et a été cofondé par Céline Urbain et son époux en 2019. Leur vision commune ? Faire bouger les lignes du transport de marchandises et du e-commerce.

“Nous venions d’être parents lorsque nous avons créé le concept Greenlog. L’objectif était de transmettre quelque chose de vertueux. Notamment quand on sait que l’e-commerce a un énorme impact carbone. Nous ne voulions pas créer une entreprise zéro carbone, mais avions la conviction qu’au travers de ce nouveau modèle économique, mon époux et moi-même pouvions contribuer à réduire cette empreinte et insuffler quelque chose de nouveau chez les marques, en passant par nos services”, raconte la dirigeante dont le siège est à Angers et qui a déjà recruté un premier licencié à Toulouse (2022).

Dans le détail, le réseau qui fonctionne en licence de marque, stocke la marchandise dans d’anciennes friches industrielles, réceptionne les commandes des e-commerçants, puis les confie à ses différents partenaires transporteurs qui livrent partout dans le monde. Une activité en somme classique, mais qui doit toutefois répondre à un cahier des charges très précis.

“La RSE est la racine de notre ADN. Non seulement tous les cartons sont réutilisés ou recyclés via une machine qui permet de les transformer en cales pour protéger les nouveaux produits à expédier, mais nous travaillons aussi avec des emballages réutilisables pour nos clients. Le scotch utilisé est aussi réalisé à partir de colle végétale pour être lui aussi recyclé. Pourtant, il coûte 20 % plus cher qu’un adhésif classique du commerce, mais c’est un parti pris pour moins polluer l’environnement. En outre, on utilise pas de plastique, sauf pour les palettes. Et tout est dématérialisé, explique la dirigeante. Quant au mobilier sur place, tout est en carton et le parc informatique d’occasion. Les toitures des entrepôts qui s’étendent sur environ 2 000 m², déjà équipées de panneaux solaires.

Parmi les clients de l’enseigne, des acteurs de la cosmétique, du textile, de la pet food mais aussi des professionnels de l’épicerie fine. Mais seulement des marques qui sont elles-mêmes engagées. “On n’est pas fermés à expédier les commandes d’autres commerçants, mais on ne travaille qu’avec ceux qui partagent nos valeurs. Comme les entreprises qui vendent des produits fabriqués en France ou en Europe, par exemple. En réalité, on fournit les mêmes prestations que d’autres logisticiens, mais avec cette touche verte, poursuit la tête de réseau dont les colis sont aussi certifiés Ecocert. Idem pour nos partenaires transporteurs. Ils doivent avoir des engagements RSE. Comme le Groupe La Poste, ou des entreprises qui disposent de flottes électriques ou fluviales, par exemple. En contrepartie de ces livraisons vertueuses, un délai d’attente un peu plus long que les 24 à 48 h classiques. A terme, nous aimerions aussi faire des économies d’échelle et faire venir moins souvent les transporteurs pour moins polluer.”

Enfin, si l’enseigne commence à se structurer, elle propose déjà des conditions de travail avantageuses à ses futurs partenaires et salariés. Cibler un chiffre d’affaires d’un million d’euros côtés franchisés, mais aussi un cadre de travail confortable. “Nos salariés peuvent et pourront venir en trottinette électrique car tous les bâtiments que nous recherchons pour étoffer le réseau, seront desservis par des bus, ou situés à proximité de gares”, étaye la dirigeante. Le réseau a aussi noué un partenariat avec les Restos du Cœur pour la réinsertion et souhaite aussi embaucher des personnes en situation de handicap. “D’ici là, nous préparons notre arrivée en Seine-et-Marne et dans le Morbihan. L’idée étant aussi de mailler la façade atlantique”, assure Céline Urbain qui envisage d’ici 5 à 7 ans, un parc d’une vingtaine d’unités. Le ticket d’entrée est fixé à 200 000 euros (selon la taille de l’entrepôt choisi). Ce montant comprend 12 500 euros de droits d’entrée et 2 500 euros de formation.

Promouvoir la mobilité douce chez Repair and Run

La RSE, c’est aussi donner une seconde vie aux biens plutôt que de s’en débarrasser une fois devenus obsolètes et ainsi augmenter leur empreinte carbone. Une idée sur laquelle repose le concept de Repair and Run. Une enseigne créée par Charles Bocquillon (ex-fondateur du réseau Save, spécialisé dans la réparation de téléphones), Nathanaël Benyam et Rémy Dunoyer, dans le but d’inspirer la mobilité douce aux consommateurs.

À l’origine du projet, une boutique qui a vu le jour dans le quartier Voltaire à Paris en 2017 pour promouvoir la réparation de vélo en itinérance. Et qui a depuis centralisé ses services sur place uniquement. Les dirigeants ont ensuite entrepris le virage de la franchise en 2021 pour dupliquer le concept à Lyon, Montpellier et Béziers. Jusqu’à recenser 10 franchises et 6 succursales, à ce jour.

On répare des vélos, électrifie des vélos classiques, intervient sur des gyropodes ou encore des trottinettes. Mais propose aussi la pose d’une assistance électrique. Assistance qui est moins chère qu’un vélo neuf. Et ce, pour un montant de 900 euros pour une cinquantaine de kilomètres d’autonomie et jusqu’à 1 599 euros maximum pour 100 km, contre des prix doublés sur le marché du neuf en entrée de gamme seulement”, explique Charles Bocquillon. 

Crevaisons, pose de chaîne, marquage antivol, entretien de flottes de professionnels, l’enseigne fait tout pour inciter les publics à prendre le pli de la mobilité douce. Excepté la vente de produits neufs. D’autant plus en période d’inflation, où les achats sont plus portés sur des biens d’occasion. “Mais on ne s’interdit pas, à l’avenir, de créer une offre de reprise du bien du client, ou de vendre des produits reconditionnés. Ni même de nouer des partenariats avec des constructeurs et des distributeurs, bien qu’il n’y en ait que trois ou quatre sur le marché des trottinettes pour le moment, réfléchit le cofondateur de Repair and Run. Si nous sommes déjà capables de sourcer toutes les pièces possibles du marché, le segment est encore de niche. Surtout du côté constructeurs. La prochaine étape consiste d’ailleurs à capter de nouveaux clients via les conditions de garantie de nos marques (et futurs) partenaires.” Un autre défi consiste aussi à mieux travailler la recyclabilité des produits avec des partenaires agrées. “Notamment pour les pneus et les batteries au lithium, illustre le cofondateur de l’enseigne.

D’ici-là, le réseau entend ouvrir de nouvelles adresses à Paris et en Île-de-France. Il ambitionne aussi d’ouvrir “3 à 5 nouvelles franchises, sur des villes telles que Nantes, Rennes, Strasbourg, ou encore Grenoble et Toulouse, énumère Charles Bocquillon. Et ça, aux côtés de profils expérimentés en gestion de magasin car il faut au moins atteindre les 300 000 euros de chiffre d’affaires annuel.”

Son concept clé en mains est accessible autour d’un montant compris entre 30 000 et 50 000 euros, auquel s’ajoute un droit d’entrée de 25 000 euros. Inspirés à rejoindre une enseigne vertueuse ?

*19ème enquête annuelle de la Franchise, réalisée par la FFF et Banque Populaire

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